Pour l'édition 2023 du Kunstenfestivaldesarts, nous mettons la lumière sur l'importance des langues à travers les créations d’artistes issu·es de 28 pays différents, mais pas seulement.

Dans sa performance intergénérationnelle Mémé, Sarah Vanhee utilise différentes langues, marionnettes et ombres pour créer un hommage à ses grands-mères de Flandre occidentale. Dans '-Une traduction infidèle, Ahilan Ratnamohan éprouve le rapport évolutif entre l'apprentissage de la langue et l’identité. Calixto Neto présente, avec IL FAUX, une nouvelle chorégraphie dans laquelle la manipulation et l'apprentissage de la ventriloquie permettent la réappropriation du corps.

Envie de vous immerger dans une ou plusieurs langues ? Vous pouvez aussi participer à The School of Integration / Lexicon de Tania Bruguera. Des citoyen·nes et artistes y enseignent leur langue : l’ukrainien, le chinois mandarin, l’arabe, le lingala, le portugais... Mais aussi le polari, une ancienne langue secrète pratiquée par les membres de communautés queers, et transmises entre elleux.

L'un des projets artistiques de cette année est un texte poétique. « Je parle de ma langue à la troisième personne ». Par cette phrase, l’écrivaine libanaise Mirene Arsanios exprime la distance qui la sépare des nombreuses langues avec lesquelles elle a grandi et qu’elle parle. Vous trouverez ce texte dès aujourd'hui dans la brochure. Mirene Arsanios sera à Bruxelles pour ouvrir le festival.