Si nous pouvions créer un nouveau monde, quel genre de monde serait-il ? Cette réflexion ouvre le festival et résonnera tout au long de cette édition. Une sélection variées de créations théâtrales racontent la multiplicité de notre monde et de nos identités, mais aussi des formes de théâtre.

L'édition 2024 du festival démarre avec la nouvelle création de Back to Back Theatre, une compagnie australienne d'acteur·ices qui s'identifient comme personnes porteur·euses de handicap. Dans la mise en scène d'un team building hors de contrôle, iels explorent les thèmes de l'inclusion et de l'identité. Toshiki Okada est à nouveau invité au festival avec une performance poétique dans laquelle un vaisseau spatial exporte la langue japonaise vers d'autres galaxies, un hymne ingénieux aux identités qui dépassent les cadres définis.

Peut-on se définir comme un·e danseur·euse lorsque la danse nous est interdite ? Dans We Came to Dance, Ali Asghar Dashti et Nasim Ahmadpour s'interrogent sur ce que l'on ressent lorsque l'on est contraint·e par un gouvernement d'abandonner une activité à laquelle on a consacré toute sa vie. Mohamed El Khatib dresse un portrait de l'amour romantique à un âge avancé : il invite des personnes âgées de 75 à 102 ans à nous partager leurs histoires d'amour.

Zuleikha Chaudhari a été contrainte d'annuler la première de The Muslim Vanishes pour cette édition du festival. Nous l'invitons pour une discussion le 14 mai à 19h au centre du festival, à propos du contexte politique à l'origine de l'annulation de son spectacle et du rôle que le théâtre peut avoir en Inde (et ailleurs).