27.04.2023

Fragments de productivité

Plusieurs artistes nous accompagnent cette année dans une réflexion sur le rôle de la productivité dans nos vies et sur l'équilibre travail-vie, donnant lieu à une enquête poétique sur ce qui émerge lorsque la production s'arrête.

Une usine qui ferme en Italie, des centaines de travailleur·euses licencié·es, l’occupation solidaire pour résister. La compagnie italienne Kepler-452 remet en question les logiques de production actuelles dans Il Capitale. Un libro che ancora non abbiamo letto, un hymne puissant à la dignité du travail et de la vie.

La chorégraphe Dana Michel revient à Bruxelles avec la première mondiale de MIKE, une performance inoubliable marquée par une réflexion chorégraphique sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Dans l’espace du MAD, elle reproduit une journée de travail en détournant les gestes du bureau et donne à voir la poésie qui peut surgir des fissures de la production.

Avec Family Portrait, la metteuse en scène japonaise Midori Kurata se présente pour la première fois à Bruxelles. Elle recrée une rencontre avec un courtier en assurances qui tente de nous convaincre que nous devrions rentabiliser notre mort. Ne serait-il pas dommage de ne pas avoir d'assurance-vie, pour que la mort soit en quelque sorte productive ?

Amol K Patil rend hommage à la tradition powada - des chants de protestation pour les droits des travailleur·euses. Avec Black Masks on Roller Skates, il crée une performance en patins à roulettes qui s'infiltre librement dans l'espace public. Une exposition gratuite au centre du festival aux Brigittines est aussi ouverte tout au long du festival.

Au centre du festival, vous pouvez également participer au Club de lecture autour de 'We Want Everything' de Nanni Balestrini, un roman marquant de 1971 sur la saison des grèves et les rapports de production en Italie. 

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