L’année dernière, elle fut la révélation du Kunstenfestivaldesarts avec Le Cercle, une création enivrante dans laquelle quatre danseur·euse·s entraient en transe. La chorégraphe franco-algérienne Nacera Belaza revient à présent avec L’Onde et se concentre cette fois sur les danses traditionnelles algériennes. Comment les actualiser sans qu’elles perdent leur singularité et leur valeur originelle ? La danse est souvent négligée lorsqu’il est question de patrimoine culturel. Les danses traditionnelles sont communément associées au contexte musical dans lequel elles existent, mais il y a moins de connaissances et de recherches sur leur langage gestuel spécifique. C’est ce que Nacera Belaza veut changer. Elle se plonge dans les archives audiovisuelles et intègre ses découvertes dans cette nouvelle création, qui sera présentée en première mondiale à Bruxelles. Comme une artisane, elle modèle avec soin une chorégraphie sophistiquée dans laquelle elle relie ce matériau de danse traditionnel au concept d’« infini ». Les danseuses explorent l’infinité de l’espace et du temps jusqu’à ce qu’ils commencent à entrer en résonance les uns avec les autres et déclenchent une vague d’excitation et d’agitation dans la salle. Chair de poule garantie.
 

Voir aussi: Free School, A Dance School & Kids

Face à la crise du SRAS-CoV-2, nous avons dû annuler ce projet