The School of Fireflies

En 1975, Pier Paolo Pasolini publie un article sur la disparition des lucioles, autrefois abondantes dans la campagne italienne. Il y déplore comment le progrès moderne, poussé par le consumérisme et l’autoritarisme, a éteint ces aspects vulnérables de la société. La Free School lui fait écho 50 ans plus tard. Qu'est-ce qui disparaît aujourd'hui ? Quelles forces menacent la vie dans les villes ou les paysages actuels ? Le projet Selvagem nous fait réfléchir à l’extinction du savoir et de la nature. Les musiciens Enrico Malatesta et Attila Faravelli, avec le chercheur Juan José López Díez, invitent un groupe de participant·es à enregistrer la vibration inaudible des feuilles, un moyen de communication entre les insectes. Le collectif Archivo de la Memoria Trans se concentre sur l’archivage comme forme de protestation contre l’oubli, et Revive Gaza’s Farmland utilise le film comme l’un des moyens de résister à la destruction et à l’occupation des terres. Une réflexion complétée par une série de conférences, un atelier avec l’artiste Jordi Colomer et des poèmes et dessins de Cecilia Vicuña, réalisés pour cette brochure. The School of Fireflies (« l’école des lucioles ») invite à une étude collective de la résistance active à la disparition, en résonance avec Pasolini : « Ils vous apprendront à ne pas briller. Et, malgré ça, vous brillerez. »

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